Maison de Nael & Lizzy... ( RP avec Nael)

- Je suis consentante pour ne pas chercher d'éventuelle bougies...

Nael étouffa un rire dans le cou de Lizzy puis il remonta sa tête et s'amusa à mordiller la lèvre inférieure de la vampire.

- C'est tant mieux, dit-il avec espièglerie, j'ai autre chose de prévu pour l'instant...

Il lâcha les boucles brunes de sa compagne et plaça ses deux mains sur les cuisses d'Elizabeth, la soulevant du sol, ce qui l'obligea à enserrer la taille du vampire avec ses jambes. Il monta alors les dernières marches de l'escalier et poussa la première porte à sa droite, ce qui les mena dans une petite chambre d'amis joliment décorée qui donnait l'impression de se trouver dans une région du sud de l'Europe, comme en Espagne, au bord de la mer. Mais les deux intrus ne firent pas réellement attention au mobilier, ni au goût du décorateur, trop occupés qu'ils étaient l'un avec l'autre.
Nael déposa Lizzy sur les draps blanc immaculé et resta au dessus d'elle, baisant tantôt ses lèvres pâles, tantôt son cou à l'odeur si délicieuse. Il entreprit ensuite de défaire gentiment les boutons de son chemisier qui commençait à devenir trop gênant.

Elizabeth ne reconnaissait pas Nael... Franc, hausser et sur de lui. Elle devait bien admettre qu'elle aimait plus tôt bien ce Nael. Dans l'espace confiné qu'il y avait entre leurs deux corps, elle percevait les nuances subtiles de son parfum, cette petite fragrance bien particulière, qui lui était propre. La vampire était aux anges, se sentant plus féminine que jamais a cette instant. Elle ferma les yeux et se laissa glisser dans la volupté des baissers du vampire, dans le fond elle n'avait qu'une envie le laisser l'aimer jusqu'au matin.

Lizzy faufila l'une de ses mains sous sa chemise et caressa lentement le dos parfait de son compagnon elle déposa l'autre dans ces cheveux et expira une grande fois quand il arriva enfin au dernier bouton de son chemisier. Il s'arrête quelques secondes, comme pour la regarder en détaille. gêner d'elle même Elizabeth se redressa sur un coude et vient capturer ses lèvres dans un long et langoureux baisser. Elle se détacha de lui lentement et lui chuchota a l'oreille.

- Et maintemant que vas tu faire de moi ?...

- Et maintenant, que vas-tu faire de moi... ?

Nael se contenta de pouffer de rire puis repris possession des lèvres douces et fermes de Lizzy, profitant du fait que la vampire elle était relevée sur les coudes pour passer gentiment une main derrière son dos et dégrafer adroitement son sous-vêtement.
L'osmose entre les deux vampire augmentait à chaque seconde, et les sens surdéveloppés de Nael percevaient avec délice chaque parfum, chaque bruit infime, et ses lèvres goutaient à la peau douce d'Elizabeth comme à une drogue qui lui ferait tourner la tête. Il se sentait bien, leur deux corps si proches l'un de l'autre, et tandis que sa chemise trop gênante lui était enlevée également par la vampire, lui s'amusait à laisser avec une espièglerie certaine une petite marque rouge très discrète derrière l'oreille de sa compagne, jouant toujours avec ses boucles magnifiques qui cascadaient autour de sa tête.
La fragrance de Lizzy, déjà enivrante en temps normal, saturait dans l'air, et il se serait damné une seconde fois et même plus pour pouvoir respirer encore cette odeur qui lui faisait tout oublier en ce instant. Une chance pleine de culot lui autorisait ce désir, et cela pour l'éternité ! Jamais, même dans ses rêves les plus fous, il n'aurait osé imaginer pareil bonheur.

L'air était saturé dans la chambre et la tension entre les deux vampires était a son maximum. Bien que n'ayant aucune expérience dans le jeu de l'amour, Elizabeth savait par ses différentes rencontres et lectures que l'amour physique entre deux vampires était parfois incontrôlable. Pour l'heure, elle trouvait qu'ils restaient relativement calmes touts les deux. Aucun des deux n'avait encore perdu son self contrôle par rapport a l'autre, malgré la frénésie qui les touchaient tout les deux. Les lèvres de Nael recouvrait chaque centimètre de la peau froide de la vampire et celle ci en frissonnait presque. Elizabeth se recoucha totalement et avec un sourire malicieux attira en passant son bras dernière sa nuque le vampire contre elle. Elle voulait le sentir encore plus près d'elle, sentir sa peau si parfaite contre sa peau si douce, elle voulait que ce moment soie parfait. Lizzy avait envie de Nael autant qu'elle aurait put avoir envie de sang humain et a cette seul penser le venin envahie sa bouche. Se concentrant pour reprendre le contrôle d'elle même, elle déglutie le poison et se mit a embrasser Nael comme jamais encore elle ne l'avait fait, lâchant enfin toute l'envie qu'elle avait accumuler depuis le début de leur rencontrer. Elle déposa enfin une pluie de baiser sur le torse parfait du vampire.

Au fur et à mesure que leur désir s'intensifiait, ils perdaient un peu plus du contrôle d'eux-même qu'ils avaient jusque là toujours gardé sauf. Leurs gestes étaient à deux doigts de la fébrilité et leurs lèvres ne se séparaient presque plus. L'un et l'autre voulaient voir se renforcer cette promiscuité délicieuse et ne jamais voir cet instant se terminer.
Leur passion augmenta encore et encore, et les derniers bouts de tissus qu'ils portaient - trop gênants à présent - furent expédiés quelque part ailleurs dans la pièce dont l'intensité du moment semblait faire crépiter l'air autour d'eux d'une aura d'électricité violente.
Plus proches que jamais, les deux vampires se laissent gentiment aller, toute impression de pudeur les ayant quittés en cette première vraie nuit dans leur nouvelle maison, cette première nuit qui marquait le début d'une aube nouvelle pour leurs deux vies à présent assemblées et pas prêtes d'être séparées. Après tout, ils avaient l'éternité pour s'aimer, et qui n'aurait pas voulu en profiter ?
Leurs esprits commençaient également à ressentir le trop plein d'émotions, et ils se finirent par se résoudre à laisser leurs sens les guider, afin de ne pas gâcher cet instant de pur bonheur que chacun souhaitait vivre pleinement. Et ensemble, ils atteignirent le Nirvana, planant au travers de leurs sentiments et des vagues de plaisir qui les rongeaient.

Elle n'avait pas de mots pour décrire les quelques minutes qu'elle venait de vivre. Quand on atteint pour la première fois le septième ciel, Les mots nous manques et notre esprit est trop confus, que pour pouvoir vraiment réaliser l'immensité du bonheur que l'on vient de vivre. Coucher sur le torse parfait de son compagnon, Elizabeth ne bougea pas d'un centimètre trop heureuse de l'endroit ou elle se trouvait : Dans les bras de Nael. Lizzy écoutait silencieusement la respiration de celui ci en repensant au grand moment de sa vie qu'elle venait de vivre. En devenant vampire, Lizzy avait perdu son corps mais avait garder son âme et son coeur. Au fil des jours avec Nael elle lui avait donner son coeur et tout l'amour que celui ci renfermait, oui... Elle savait qu'elle n'aimerait jamais quelqu'un autant et s'il n'avait pas voulu de son amour, elle n'aurai jamais put aimer une autre personne. Après l'étreinte qu'ils venaient d'avoir, elle ne pouvait pas nier qu'il c'était emparer de son âme, la seul dernière choses qu'elle possédait, elle la lui confiait également.

La vampire inspira une grande bouffer d'air. Leurs deux odeurs c'étaient mélanger et formait a présent un subtil parfum dans la pièce. Les doigts de Nael couraient délicatement sur la peau de la jeune, qui en frémi presque. Elle aurait voulut ne jamais plus partir de cette chambre, ne plus penser a son futur travaille, ne plus devoir partir chasser, que jamais l'électricité ne revienne.

Malheureusement la vie continuait et avec elle la tempête au dehors. Celle ci redoublait de violence, le vent était d'une violence incroyable et les éclairs au dehors déchirait l'obscurité de la petite pièce.

Les deux vampires finirent par être tirés de leur bulle de rêverie par un violent coup de tonnerre qui fit trembler les murs de leur maison. L'orage était juste au-dessus d'eux dans le ciel et la violence de la tempête était à son comble. Nael entendait la pluie torrentielle couler à flot dans les gouttières.
Avec un grognement désabusé qui démystifia l'instant, il posa une dernière fois ses lèvres sur celles de Lizzy et obligea leur monde de douceur à éclater. Il percevait un claquement au rez-de-chaussée, comme si une fenêtre avait été ouverte, et il se força à se lever, revêtant simplement son jean qui s'était accroché à la petite armoire.
Il se retourna et embrassa sa compagne du regard, amoureusement, puis chuchota:

- Nous avons oublié de fermer l'une des fenêtres de la salle à manger, il me semble... Je vais essayer de rattraper le coup, mais le sol doit être inondé...

Il sourit puis sortit de la pièce en jurant intérieurement contre cette idiotie qui brisait leur moment d'amour parfait. Et lorsqu'il arriva dans la pièce avec la grande table en marbre, il eut une grimace. L'eau avait pénétré un bon bout et la moitié de la surface du sol était inondée.
Il grogna puis alla rapidement fermer la fenêtre avant de s'armer d'un seau et d'une serpillère. En quelques minutes, grâce à sa rapidité vampirique, il put éponger les dalles.
Sa mauvaise humeur était passée, car il s'amusait à présent à observer les éclairs toujours plus violents, puis un air d'inquiétude barra son front. Si la tempête ne s'arrêtait pas vite, les arbres environnants pourraient tomber, et leur maison n'était pas à l'abri...

Lizzy mit plus de temps que le vampire a retrouver ses vêtements éparpillé aux quatre coins de la pièce. Une fois ré-habiller, elle suivit l'odeur de Nael dans la cage d'escalier et entra enfin de le salon. Il avait bien tenté de ramasser l'eau qui avait noyer leur salon mais les marques de l'inondation restait visible sur les pieds de meuble.

- Mon Dieu, dit elle doucement, voilà ce que c'est deux vampires qui passe par la fenêtre plutôt que par la porte.

La vampire prit une lavette et essuya encore quelques endroit humides, jetant un coup d'oeil a Nael de nouveau absorber par la tempête.

Au loin un craquement dans les bois se fit entendre et de son oreille surdéveloppé, Elizabeth aurait put jurer qu'un arbre venait de se déraciner a 1 ou 2 kilomètres de sa maison.

Elle s'avança jusque la fenêtre ou Nael s'était posté et pausa doucement sa tête sur l'épaule de celui-ci. Ils gardèrent quelques instant le silence, regardant tout les deux le déchaînement des éléments par la vitre.

- Je commence sérieusement a avoir peur pour la maison.

Les deux vampires observaient le ciel avec inquiétude, tandis que les violents coups de tonerre continuaient à faire trambler les murs de leur maison. Si la tempête ne cessait pas, il risquait d'y avoir pas mal de dégats, et Nael n'y voyait qu'une solution plausible, dans toutes les propositions téméraires qu'il avait à proposer à Lizzy.

- Je vais sur le toit, annonça-t-il. Si un arbre tombe, alors je pourrai le retenir. Et je ne risque pas grand chose au niveau de la foudre, puisque les sapins sont bien plus hauts... Et puis je ne peux mourir... !

Il sourit à sa compagne, toutefois il espérait que l'électricité à une telle concentration ne l'affecterait pas, car il n'avait jamais été assez fou pour tester, et il n'en avait pas spécialement envie.
Il avait parfois dans sa vie en forêt été surpris par un orage, mais aucune fois la violence n'avait égalé celui qu'ils subissaient alors, et il avait toujours pris garde de ne pas rester trop en hauteur, intuition venant du peu de son instinct humain qu'il conservait encore.
Jetant un regard mauvais aux nuages noirs bien visibles malgré l'obscurité de la nuit qu'ils n'avaient à peine vu tomber, il finit d'éponger sa serpillère dans son grand seau et grimaça encore face aux dégats de l'eau sur la table et les belles chaises en bois de leur salle à manger.

- Je vais sur le toit...

a bien y réfléchir, Elizabeth devait bien admettre que cette phrase ne lui plaisait gère.

Savoir Nael, seul, sur le toit, par ce temps, ne lui plaisait absolument pas. Malgré tout la tempête redoublait de malice et s'il n'y regardait pas un peu plus, demain matin leur maison ne serai plus. Le regard abaisser sur le sol du salon ravagé par les eaux, Lizzy aquiéça doucement. Le vampire commença a se diriger vers l'escalier quand la jeune femme l'arrêta.

- Nael !...

Celui ci se retourna et fixa Lizzy intensément.

- Pas de Geste inconsidéré...Nous sommes motel jusqu'à un certain point ne l'oublie pas. Deux secondes silencieuse s'écoulère et elle reprit. Je vais faire le tour de la maison pour regarder que tout va bien et éventuellement dégager ce que je trouve trop près, ou dangereux pour la maison.

Elle ne laissa pas le temps au vampire de répliquer quoi que se soit, de peur qu'il ne la laissa pas mettre un pied dehors mais après tout lui prenait des risques énormes sur le toit elle pouvait bien aussi faire quelques choses, sa force et son pouvoir l'aiderait certainement.

Jamais elle n'avait affronté ça... Le vent fouettait son visage avec une force incroyable. La pluie pourtant finie, allait en tout sense suivant les désires du vent capricieux. Bien que voyant parfaitement, Elizabeth se dit qu'il serait ventar, même pour un vampire de dire que l'on pouvait être alaise dans une tempête pareille. Elle pensa encore une fois a Nael sur le toit de la demeure et commença avec difficulté son tour de garde.

"Pas de geste inconsidéré", avait-elle dit. Nael n'en avait aucune intention, la foudre était malgré son immortalité bien assez redoutable et risquée pour lui. Il appréhendait également le fait que Lizzy soit seule en extérieur, mais il songea qu'avec son don et sa rapidité, elle saurait éviter un tronc ou un quelconque projectile qui serait susceptible de la blesser.
Au-dehors, les bourrasques étaient à deux doigts de le faire chanceler, et un simple humain aurait sans doute été projeté à terre sans plus de cérémonie. Si sa vue n'était pas brouillée, son odorat et son ouïe étaient bridés, et il ne se sentait pas à l'aise. Essayant de ne pas y penser outre mesure, il grimpa sur le toit, s'aidant parfois d'une gouttière lorsque les bourrasques étaient trop violentes. Une fois parvenu en haut, il observa les cieux nuageux et se sentit quelque peu soulagé lorsqu'il remarqua que la tempête, malgré son opiniâtreté, se déplaçait vers l'ouest, lentement mais sûrement. Au matin, il n'y aurait plus que les vestiges du temps qu'ils subissaient à l'instant.
Un craquement le sortit de ses pensées, et il vit l'un des hauts sapins s'abattre droit sur le toit de leur maison. Aussi rapidement qu'il put, il traversa la surface des tuiles puis fléchit les jambes et se prépara au choc qu'il aurait dans ses muscles lorsqu'il réceptionnerait le tronc avec ses bras.
Le vampire eut l'impression, au moment où ses mains entrèrent en contact avec le bois, qu'il se déchirait en deux, puis toute douleur disparut, et il parvint avec de maints efforts à repousser le conifère en sens inverse, et le sapin s'écrasa au sol dans un fracas sinistre, arrachant les branches d'autres arbres au passage.

Lentement Elizabeth effectuait le tour de la propriété enlevant ici et là les nombreux débris bloquant son passage.

Le ciel commençait enfin a se vider et avec l'intensité du vent, la tempête serait vite un mauvais souvenir. Malgré cette pensé entoushiaste, les dégâts seraient nombreux à n'en point douter dans la région.

*Pourvus qu'il n'y ai pas de perte humaines*

Continuant sa garde, Elle vit bientôt volant rapidement vers la porte du garage un énorme tronc. Sentant que sa force ne ferai pas le poids contre la force décupler du vent, Lizzy leva les mains et se concentra uniquement sur l'énorme branche déconnectant ses autres senses quelques instant du monde qui l'entourait pour mieux canaliser sa force. Son pouvoir au maximum, la vampire changa la trajectoire du projectile qui fini sa course folle dans la forêt avoisinante.

Contente de la maîtrise qu'elle venait de faire preuve sur son pouvoir, la jeune femme n'entendis pas de suite l'arbre, qui venant du toit à une vitesse surhumaine, allait s'abattre bientôt sur elle.

Dans un geste de dernier instant Elizabeth couvrit sa tête des ses bras avant de finalement sombrer dans le noir à moitié écraser sous l'énorme arbre fracassé venu tout droit du toit...

Après avoir envoyé le tronc loin du toit de leur maison, Nael eut un mauvais pressentiment et instinctivement, il pensa à Lizzy qui devait elle aussi être en train de déplacer troncs et feuillages. Un peu inquiet, il s'approcha de là où elle oeuvrait et faillit défaillir lorsqu'il la vit ainsi écrasée par la masse du conifère qu'il venait de dévier.
La culpabilité et la panique l'envahirent et il sauta du toit puis accourut pour soulever le sapin et dégager la vampire de sous les débris du tronc. Il souleva les branchages puis les balança sur le côté avant de se précipiter près de sa compagne qui remuait faiblement. Le soulagement le gagna, et il s'agenouilla près d'elle, tremblant de tout son corps et murmurant des excuses aussi inutiles qu'incompréhensibles.
Avec plus de peine -due à son état moral - que pour déplacer l'arbre, il prit Lizzy dans ses bras le plus délicatement possible et la ramena à l'intérieur, se contrefichant de la tempête et de tout le reste. Il la déposa sur le canapé et commença alors à réfléchir plus clairement.
Qu'est-ce qui lui donnerait plus de force pour qu'elle aille mieux ? La réponse n'était pas difficile: il lui fallait du sang. Seulement, les animaux avaient sûrement fui la tempête... Mais peut-être l'un ou l'autre avait été surpris par l'orage...
Il prit sa décision et ressortit dans le vent - qui, lui sembla-t-il, avait diminué quelque peu - puis il se mit à courir, se guidant avec son odorat, et il finit par détecter une odeur de sang. Suivant cette piste, il arriva alors près d'un pauvre lièvre qui avait été tué par l'effondrement d'un chêne. Le vampire s'empara du cadavre en se concentrant sur Lizzy pour résister à la fragrance délicieuse puis il fit demi-tour et rentra aussi vite que possible.
Si sa compagne n'avait pas bougé, elle sembla toutefois réagir à son retour, et il se précipita à nouveau vers elle, tranchant avec ses dents la jugulaire du pauvre animal et laissant couler le sang dans la bouche d'Elizabeth.

Tout était flou, Tout était noir. Lizzy était seul dans ce lieu qu'elle ne connaissait pas. Une petite pièce ce dessinait autour d'elle froide et humide a la fois. Que pouvait elle bien faire dans un pareil endroit elle se le demandait franchement. De chaque côté d'elle se trouvait deux portes identique. La vampire s'approcha de la porte droite et serra la poignée dans sa main. aussitôt des image et des sons lui vinrent a l'esprit. Une tempête, un bateau, l'odeur de la mer, les Côtes de Lima et surtout devant elle une personne dont on ne pouvait voir le visage masqué par la nuit noir et la tempête. Surprise elle relâcha la porte et recula avec émotion de quelques pas, retrouvant le décor de la petite pièce humide. Elizabeth ne comprenait décidément se qu'elle faisait la ni meme pourquoi au contacte de cette porte elle avait resentie des choses. Ce retournant elle refit l'expérience avec la porte de gauche et d'autre images lui viennent dans sont subconscient. chaleur, douceur, Une odeur de forêt, une peau lise, l'amour, ....Nael. relâchant la poignée elle comprit enfin l'astuce de cette mise en scène.

* je dois choisir, entre la gauche et la droite, entre Nael et les réponses sur ma vie que j'attends depuis si longtemps.*

Pour une personne normal, le choix n'était pas compliqué, L'amour passait premier. Pour un vampire c'était un dilemme de taille que d'enfin avoir la réponses a ses questions. Au milieu de la pièce, Lizzy ne pouvait pas caché qu'elle était torturée par le choix que la vie lui donnait enfin. Reprise par les tentations elle retourna a la porte de droite et se laissa tombé dans le cauchemar de la nuit ou elle était morte. Le vent, la pluie et toujours cette personne cacher dans le noir des voiles. Elle le regarda fixement ne lâchant pas la silhouette d'une seconde.

- vient, lâcha une voix inconnu grave, prend cette bague et tu seras mienne pour l'éternité.

Choqué Lizzy ferma les yeux et lâcha la porte une nouvelle fois. Ébranlé par la voix et la scène la vampire traversa la pièce et ouvrit la porte de gauche.

* Jamais je n'appartiendrai au passé, jamais je n'appartiendrai a un autre que Nael*

Alors la chaleur monta en elle, la douceur l'enveloppa. Elle était semi consciente sur le canapé du salon et entendit rentré Nael du dehors. Quelques instant plus tard elle sentit l'odeur animal et bientôt le sang chaud coula a flot dans sa bouche lui ramenant la force et la vie. Dé qu'elle eu la force de lever la main, elle chercha la main de Nael pour avoir la certitude qu'elle ne rêvait plus...

Lizzy reprit enfin des forces grâce au sang du lièvre que lui avait apporté Nael, et elle sembla revenir à elle tandis que sa main cherchait celle du vampire.
Il sentit le soulagement l'étreindre et fit doucement des cercles avec son pouce dans la paume de sa compagne qui ouvrait gentiment les yeux.

- Lizzy... Lizzy...

Nael avait la gorge serrée, il se sentait mal, et aurait-il été humain qu'il aurait eu une terrible envie de vomir. Comment avait-il pu faire une telle chose ? Il n'était qu'un inconscient.

- Lizzy, pardonne-moi, je n'avais pas vu...

*Pas vu ?* lui fit une voix dans sa tête, *Pas vu ? C'est un peu facile, tu ne trouves pas ? Tu as assommé celle que tu aimes, et tout ce que tu trouves à dire, c'est que tu ne l'avais pas vue ? Imbécile, tu ne mérites pas qu'elle te pardonne !*
Il s'agrippa sur l'accoudoir du canapé tandis que sa conscience, impitoyable, entreprenait de lui assener coups après coups.
*Tous ceux que tu approches finissent blessés ou morts. D'abord ton père, puis ta mère. Cette fille dans la forêt, et Lizzy maintenant !*
Non, ce n'était pas vrai... Il n'y était pour rien, ses parents étaient décédés, mais ce n'était pas sa faute. Il n'y avait que la jeune fille quarante ans plutôt... Et Elizabeth...
Il se força à reprendre ses esprits puis parvint enfin à articuler:

- Excuse-moi, Lizzy, je ne voulais pas, je ne savais pas que tu étais dessous...

Il avait envie de fuir. D'abord s'assurer que la vampire allait mieux, puis partir. La solitude, après tout, était le seul moyen pour lui de ne pas faire de dégâts. Il n'était qu'un monstre, un criminel qui ne méritait pas d'exister et qui n'était même pas capable de se repentir.

La jeune femme reprit pied peu à peu. Bien que sa tête lui fasse encore mal d'une certaine façon et qu'elle aurait bien encore but quelques litres de sang frais, elle était parfaitement revenue a elle. Doucement elle se redressa sur le canapé et reprit le sense des réalitées. Dehors la têmpete semblait enfin perdre de sa force.

- Excuse-moi, Lizzy, je ne voulais pas, je ne savais pas que tu étais dessous...

Reportant d'un coup son regard sur Nael, elle tenta de se rappeler les quelques évènements avant le noir. La tempête, elle dehors, Nael sur le toit et enfin un tronc énorme s'abattant sur elle. Elle comprit de suite au visage de Nael la culpabilité de celui ci quand aux évènements. L'arbre était venu du toit avec une force de colosse, la force de son compagnon. Elle prit le visage de Nael entre ses mains.

- Ce n'est pas de ta faute ! La tempête était énorme même pour deux vampires. Si tu n'avais pas bougé cette arbre il serait sur notre maison. De plus c'est ma faute pour deux bonne raisons. Un, je n'aurai pas du sortir par ce temps mais je suis bien trop têtue et deux, Je ne servais de mes pouvoirs ce qui me prive de mes senses de vampires . Ce n'était que folie de ma part. On a pas idée de se mettre en pareil danger juste parce qu'on a envie de ce servir de ses pouvoirs. Pardonne moi de t'avoir fait peur.

Voyant que les traits du vampire se détendaient un peu, Lizzy tenta le tout pour le tout.

- Ne tent veux pas, je vais bien et tout ce que j'ai besoin maintenant c'est de tes bras, fit elle dans une supplique.

Nael se détendit quelque peu aux paroles de Lizzy, et il la serra contre lui à ces mots :

- Ne t'en veux pas, je vais bien et tout ce dont j'ai besoin maintenant, ce sont tes bras.

Ils restèrent longuement tous les deux sur le canapé, les yeux mi-clos, bien qu'incapables de dormir, et les deux vampires laissèrent passer les dernières rafales de la tempête avant de se laisser bercer par le silence apaisant de la nuit.

Au matin, tout deux sortirent de leurs pensées en échangeant un long baiser, puis Nael se retira avec un sourire et sortit de la maison afin d'évaluer les dégâts de l'orage.
Il fit le tour de leur propriété et remarqua avec un pincement au coeur - lui qui se réfugiait toujours vers eux, il ne pouvait que les apprécier énormément - que bon nombre d'arbres étaient tombés, ou avaient des branches cassées et arrachées par la violence du vent.
Le vampire dégagea aussi certains troncs qui se révélaient, si ce n'est encombrants - quelqu'un de sa race ne pouvait en avoir cure - plutôt ennuyeux pour le terrain qui aurait de la peine à se régénérer, et pouvaient empêcher leurs voitures de sortir.
Une fois les alentours quelque peu dégagés, Nael grimpa au sommet d'un conifère qui avait résisté à la tempête et jaugea à quel point les bourrasques avaient abîmé la forêt et la petite ville.

Un bourdonnement restait dans sa tête. Lizzy ne voulait pas inquiéter Nael, mais elle était contente qu'il soie sortie quelques minutes. Sa tête lui faisait sérieusement mal et le pire c'est qu'il n'y avait rien a faire. La vampire monta a l'étage et se changea rapidement. Doucement elle sortit sur le balcon de la chambre et eu le souffle couper. Il ne restait presque plus rien de la magnifique forêt autour de la maison. Toute la végétation luxuriante qui entouraient la demeure c'étaient envolée.

* Une choses est sur, le soleil va être plus que présent dans la maison maintenant ! *

Le ciel était dégagé et le soleil brillait. Rien n'aurait put présager qu'une violente tempête avait faire rage la veille sauf le paysage dévasté. Le vent soufflait légèrement amenant avec lui l'odeur fraîches des herbes et de Nael.

*allons voir plus loin*

Lizzy sauta sur une arbre et commença a courir de branche en branche. Elle voulait voir l'état de la ville. Avec une grande agilité elle monta jusqu'au sommet d'un grand sapin et resta ébahie par l'horreur qu'elle voyait.

[ Mille pardons, je sais que je poste avec un mois de retard, Alan ne me fouettera jamais assez pour cette bavure... T.T En excuse j'ai bien évidemment posté quelques chose de long et, j'espère, constructif... :] Enfin, à toi de juger si tu apprécies ou non le tournant que prend ce Rpg... ! :) ]

La petite bourgade de Forks avait été épargnée du pire, seuls quelques débris de petite taille avaient volé jusqu'aux rues de la ville. Par contre, la forêt avait pris la tempête en pleine face, et beaucoup d'arbres étaient tombés, avaient eu des branches arrachées, ou même le tronc déraciné. La pluie qui avait suivit le vent avait amené avec elle de grandes quantités d'eau qui avaient, entre autres, failli faire déborder les caniveaux et les égouts, et réussi avec les ruisseaux forestiers.

La première chose dont Nael se rendit compte fut le silence. Les oiseaux et autres animaux ne vaquaient pas à leurs occupations habituelles, les chants mélodieux ne résonnaient pas et une chape de brouillard s'abattant sur la végétation donnait une ambiance amorphe et morose.
Le vampire soupira, observa encore quelques instants le désastre puis redescendit de son perchoir pour se balader un peu parmi les végétaux qui étaient encore debout.
Il repensa à la soirée et fut abattu de constater que lui, prédateur et manipulateur, l'être le plus dangereux qui soit, doté d'une force presque sans égale, avait été bien incapable de protéger les lieux qui l'entourait et qu'il chérissait. D'un autre côté, il était rassuré, car la nature restait la plus forte et la plus violente de tous, mais penser au carnage qui leur était passé par-dessus l'énervait, d'autant plus qu'il n'avait fait de son maximum pour éviter les plus gros dégâts.
De rage, il donna un coup de pied dans un tronc effondré qui barrait son chemin, et celui-ci explosa littéralement dans une gerbe de morceaux d'écorce et de bois.

Ce fut à cet instant, alors qu'il se laissait aller à sa véritable nature de créature violente, que l'odeur d'humains parvint à ses narines, alléchante: des gardes-forestiers qui, comme lui, constataient l'étendue des ravages.
Sans réfléchir, le vampire s'élança en direction du délicieux fumet, oubliant ses convictions profondes pour son instinct inné de chasseur, et, sautant par-dessus les troncs, évitant les branchages et dédaignant les obstacles, il s'approcha inexorablement de ses proies.
En chemin, il comprit que deux hommes seulement étaient présents, munis de courtes machettes pour dégager les endroits les plus inaccessibles - mais rien de tout cela ne poserait problème à Nael. Arrivé à cinquante mètres de ses futures victimes, un rouage se mit en place, et son instinct lui intima de ralentir et de ne pas foncer sans réfléchir s'il souhaitait la mort de deux hommes.
Une once d'esprit s'imposa alors à lui et il paniqua: il ne voulait pas leur mort ! Il ne voulait pas boire leur sang !
Oh si. Si, il en avait envie, plus que tout. Mais il devait s'en empêcher, il devait penser aux proches des victimes... Pourtant, leur disparition ne serait remarquée que bien plus tard, et ici, personne ne pouvait surprendre le vampire.
Il sut immédiatement ce qu'il avait à faire: il s'approcha encore sans bruit, comme une ombre puis, à deux mètres de ses proies, séparé des hommes seulement par un grand chêne, il s'arrêta et respira totalement le doux fumet qui s'empara de lui et dicta ses gestes.
Sortant de sa cachette, il arriva par derrière, et à vingt centimètre de sa première victime, une simple pression de sa main sur la nuque de l'homme lui brisa la colonne avant qu'il ne s'effondre. Son comparse se retourna mais ses yeux ne purent que s'exorbiter avant que le vampire ne lui torde le cou à son tour.
Les deux corps sur le sol l'appelaient irrésistiblement, et la dernière pique de honte qui le rongeait s'évanouit alors qu'il se penchait sur son premier vrai repas depuis quarante longues années. Il plongea son visage dans la gorge de sa victime, trouva la jugulaire et déchira les tissus de l'humain pour aspirer un maximum de son sang. Ses gestes en étaient presque sensuels, tant ce goût délicieux l'avait manqué.
Et dans sa tête, tout se mélangeait alors qu'il s'abreuvait du sang humain. Un brouillard semblable à celui qui recouvrait la forêt l'empêchait de penser correctement, ce qui laissait libre court à son instinct de manipuler ses faits et gestes...

Plus tard, alors qu'il avait camouflé les restes des deux victimes, Nael s'assit au pied d'un arbre, entre les grandes racines qui ressortaient par endroit à la lumière du jour.
Il pensait à Lizzy. Que dirait-elle ? Avec sa rechute plus que dramatique, elle ne voudrait certainement plus entendre d'excuses. Trois fois, il avait failli tuer un innocent, et la dernière avait été la bonne. Il était un danger, et il ne pouvait rien là contre.
La vie stable qu'ils avaient commencée à deux s'effritait à cause de lui, mais Lizzy ne méritait pas de vivre comme une vagabonde.
Et lui ? Le vampire se sentait bien, vivant comme jamais malgré son double-meurtre. Il n'avait pas honte. Et même pas peur de recommencer. Tout ce qu'il redoutait était la réaction de celle qu'il aimait, même s'il pensait bien que s'arrêter pour le simple confort de Lizzy lui serait difficile. Il tricherait, souvent. Elle ne voudrait pas de cette vie-là, alors que Nael n'aspirait qu'à l'aventure, après quarante ans d'immobilité et de solitude totale. Sa Vie, avec un grand V, commençait enfin, et il s'engageait dans une vie humaine. Cela lui aurait convenu, évidemment, mais à présent qu'il avait goûté à l'adrénaline et au sang humain, il pressentait que ce retour au calme ne lui conviendrait pas totalement.
De plus, il ne pouvait plus détacher son regard de la flaque d'eau, plus loin, qui lui renvoyait un reflet pâle faisant ressortir la couleur ocre de ses yeux.

Elizabeth redescendit de l'arbre avec une appréhension qu'elle ne savait pas vraiment expliquer. Bien que quelques dégâts soie visible, il n'y avait rien d'irremplaçable. Elle commença a se mettre a la recherche de Nael, tout en se disant qu'il faudrait bientôt qu'elle mange quelques choses. La nuit avait été longue dans tout les sensés du terme et quelques forces retrouvées lui ferait le plus grand bien.

Elle le trouva bientôt au bord du lac, assis sur un gros tronc. Elle s'avança doucement et pausa naturellement sa main sur l'épaule de celui-ci. Instantanement elle retira sa main, ferma les yeux et inspira une grande bouffée d'air.

- Il...il y a du sang humain ici, s'écria-t-elle affolée.

Elle reposa sa main sitôt sur le vampire, qui ne bougeait toujours pas.

- Nael, tu ne devrais peu être pas rester ici, l'odeur est vraim...

Le vampire tourna enfin son visage vers sa compagne, un visage vide d'expression et fermé. Effrayée Lizzy recula de quelques pas et resta sans voix. Ces yeux avait changer, peu certes, mais ils avaient changés. Enfin la jeune femme compris la situation et resta quelques secondes sans réaction. En respirant plus fort elle pouvait resentir l'odeur du sang humain fraîchement coulé. Elle décida rapidement qu'elle devait lui demander.

- Es...es que...tu as...choisis de tuer un humain, fini elle par arriver a dire.

Alors il s'avança doucement vers elle mais d'instinct elle recula, tremblante d'un mélange de peur et de colère.

- Répond-moi ! hurla -elle...

( je suis lente aussi a répondre parce que je travaille et je change d'unif alors beaucoups de choses a faire !...ps: j'adore la tournure de l'affaire ^^... "Love les disputes"...mdr)

[Y'a pas de souci, prends ton temps ! =) Et oui moi aussi j'aime assez... ^^ Ca change un peu, parce que le tout rose et tout joli, c'est sympa un moment, mais après... xD]

Tout se passait au ralenti, comme dans un rêve. Ou un cauchemar.
Il avait entendu Lizzy arriver, et malgré sa folle envie de se cacher pour qu'elle n'ait pas honte de lui, il n'avait pu bouger, restant cloué au pied du tronc d'arbre, attendant que la fatalité ne le rattrape.
La vampire n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre, mais lorsqu'elle lui demanda si cela avait été son choix, Nael resta sans voix. Il retrouva en revanche le contrôle de ses gestes et se leva en s'approchant lentement. Il voulait qu'elle sache que, malgré ce qu'il avait fait, il restait le même et qu'il ne voulait pas voir de la pitié sur son visage, qu'il comprenait son acte et l'assumait totalement... Mais elle recula, comme apeurée, et lui hurla de répondre.
Blessé par cette réaction, Nael soupira, sans toutefois baisser les yeux: il voulait lire les émotions de Lizzy, savoir ce qu'elle penserait de lui.

- Au départ, je ne voulais pas...

Parler à mots voilés semblait plus simple que de dire franchement les choses, même si laisser supposer l'horrible vérité lui tiraillait le ventre.
D'une part, parce qu'il ne voulait pas que Lizzy s'en aille, et d'une autre parce qu'il n'avait pas honte de lui. Il était un meurtrier, un monstre peut-être, mais il ne s'en voulait pas. Et ne se comprenait toutefois pas.
Il aurait aimé se sentir déchiré de la mort des deux gardes-forestiers, il aurait voulu crier de rage et que la vérité fut qu'il n'avait pas choisi de les tuer, que son instinct seul l'avait poussé à cela.

- Mais tu ne le regrette pas, finit elle par dire dans un murmure.

Lizzy ne bougea pas. Elle l'aurait voulut qu'elle n'aurait pas put. Il avait tué, l'homme qu'elle aimait venait de tuer un homme de boire son sang et surtout, il ne regrettait pas son geste.

Les yeux fixé sur ses pieds, Dans l'impossibilité total de le regarder, de voir ses yeux injecté peu a peu du sang de l'humain, sentait la colère et la tristesse la prendre doucement. Que devait elle faire ? D'un côté ils étaient nés comme ça, leurs étaient de boire du sang humain, ils faisaient partie de la chaîne alimentaire comme premier prédateur elle en avait parfaitement conscience. D'un autre côté elle avait choisit depuis longtemps qu'elle ne fa irait pas de mal a un humain elle ne voulait avoir les mains tachés du sang d'un père ou d'une mère de famille.

Il lui fallait donc être juste pour Nael mais aussi pour elle.

- Je n'ai qu'une question : vas tu recommencer ?

Le vampire haussa les épaules comme si lui même ne savait pas la réponse a cette question.

Sans lever les yeux elle reprit donc.

- Je dois être juste avec mon coeur comme avec toi, je garderais donc l'esprit ouvert. Je n'ai pas a t'interdire de boi...boire du sang humain et si c'est ton choix alimentaire alors la question est réglé sur ce point....J'espère quand même que tu as conscience que ce soir un mari voir même un père ne rentrera pas chez lui .
Tu fais ce que tu veux a l'avenir pour ton alimentation mais en aucun cas je ne veux être complice de meurtre. Je te demanderais juste de chasser plus loin que dans cette ville que j'aime temps et si possible de ne pas rentrer couvert de sang humain.

Elle s'était exprimé clairement mais rien n'aurait put cacher ce petit tremblement de colère et de peur dans sa voix. Sans de nouveau le regarder elle pivota et commença a s'éloigner.

- Je rentre a la maison... et ...si tu es intélligent tu resteras dehors cette nuit.

Elle continua a s'éloigner sentant quand même qu'il s'était avancé vers elle de quelques pas. Elle prit de la vitesse et commença a courir de plus en plus vite pour arriver enfin a la maison. A cette instant elle était réellement en colère contre elle, contre sont statut de vampire, contre la planète entier. Les murs de la maison tremblait sous le pouvoir incontrôlé de la jeune femme. Des vases se brissère, des cadres se décrochère, les miroires explosère sous la colère naissante d' Elizabeth. Elle n'était plus en colère contre Nael mais simplement contre tout et rien. Elle monta a l'étage, arrachant la porte de la chambre dans un geste simple de la main et s'effondra a genou au pied du lit exténuée, et rongé par de multiples sentiments.

( déso tj en retard mdr ^^)

- Je rentre a la maison. Et... si tu es intelligent, tu resteras dehors cette nuit.

Nael fit quelques pas en direction de la vampire. Il ne voulait pas qu'elle parte, il avait peur de ne jamais la revoir s'il la laissait retourner chez eux. Il détestait l'aversion qu'elle lui portait tout en aimant follement Lizzy. Ses principes avaient changé, et cette idée qu'un enfant n'ait plus de père par sa faute ne lui faisait, finalement, ni chaud ni froid. Après tout, lorsqu'il tuait un animal, il privait un rejeton de mère et donc amenait non une mais deux âmes à la mort, tandis que l'enfant, lui, survivrait. Il serait triste, certes, mais il survivrait à cette épreuve.

Mais Lizzy ne pensait pas de cette manière, et lorsqu'elle s'enfuit en courant aussi vite que lui permettaient ses capacités, Nael comprit que malgré sa peur de ne jamais la revoir, elle avait besoin de réfléchir longuement après un tel chamboulement. Après tout, cela faisait quelques décennies qu'elle cherchait un autre "végétarien", et voilà qu'il changeait de mode de vie deux semaines à peine après l'avoir rencontrée.

Une fois qu'Elizabeth fut partie, le vampire se posa à genoux face à la flaque d'eau qui lui avait révélé la vraie couleur de ses yeux et observa longuement son reflet. Ses iris devenaient de plus en plus rouge au fur et à mesure que le sang humain se répandait dans tout son corps, et Nael ne put s'empêcher de songer que cette teinte lui convenait mieux que le doré étrange qu'il avait eu les quarante dernières années. Puis il remarqua une petite tache de sang au coin de sa bouche et passa sa langue dessus afin de la faire disparaître - il avait beau se trouver en pleine forêt, la discrétion vers laquelle il tendait chaque jour un peu plus deviendrait obsolète s'il se promenait avec du sang sur le visage.

A cet instant, le goût merveilleux de l'interdit revint le titiller, et il dut se forcer à se relaxer longuement avant de se relever et de s'éloigner dans la direction opposée à leur maison, choisissant une bourgade éloignée comme terrain de chasse, ainsi que Lizzy le lui avait finement recommandé. Ou ordonné.

Tout au long de sa course, il comprit que le sang humain ne faisait pas que lui procurer un immense plaisir, mais également une force et une fluidité plus grande qu'avec simplement du sang animal. Le vampire sentait ses muscles travailler avec plus de force tout en lui demandant moins d'énergie face à l'effort. Impressionné et à la fois content de ce changement, il accéléra encore et retrouva la civilisation en début d'après-midi.

La première chose qu'il fit en arrivant près des maisons fut de s'acheter une paire de lunettes de Soleil en évitant de croiser le regard du vendeur qui sembla étonné par son attitude réservée, sans toutefois remarquer les iris rouge ocre du vampire qui cacha ses yeux dès qu'il eut tourné le dos au vieil homme. Il ne lui restait maintenant plus qu'à chercher le quartier mal famé du coin et à attendre le crépuscule.

Elizabeth se releva lentement. Elle était calme et son esprit clair. Plusieurs heures c'était écoulées sans qu'elle bouge, plongé dans la réflexion.

" Je ne peux pas...non "

A cette instant elle savait ce qu'elle avait a faire. Après ces longues heures de méditation, une seul décision s'imposait a elle. Elle devait partir et se retrouver avec elle. Lizzy n'en voulait pas à Nael d'avoir fait ses choix mais elle devait avant tout être droite envers son âme a elle.

Elizabeh ouvrit donc sa malle et commença a mettre toutes ses affaires, le stricte nécessaire, elle ne voulait pas s'encombre de choses inutile. Une fois prête dans le hall elle se retourna et contempla une dernière fois cette maison qui quelques heures avant abritait encore ses amours. La vampire inspira un grand coup et griffonna sur un petit bous de papier un dernier mot.

A chacun ses choix, a chacun de les assumers
a toi pour l'éternité.

Elizabeth Jane Reily

Elle soupira, prit la malle et sortit de la demeure. Elle regarda les voitures et hésita une minute. Enfin elle ouvrit la berline plaça le coffre et prit le volant, ne laissant dernière elle qu'une lamborghini et son coeur...déchiré a jamais.

[voilà chère amie ^^ je vous retouve dans un nouveau topique disons dans le port de Port Angeles ( y a pas beaucoup de topic la bas) ^^....dans dix ans ! lol]

La soirée était déjà bien avancée lorsque, au détour d'une ruelle, un homme d'une quarantaine d'années apparut en titubant, s'appuyant parfois au mur pour ne pas tomber. Ivre et désorienté: il s'agissait là d'une victime qui ne ferait pas de vague, que l'on oublierait facilement. Nael l'avait aperçut quelques ruelles plus tôt et avait attendu qu'il ne s'engage dans un lieu désert où il n'y aurait pas de témoin à éliminer ensuite.
Mais l'homme s'arrêta soudain pour fouiller dans une poche de son veston, d'où il tira des clefs qui lui permirent d'ouvrir une porte à sa droite. Sans hésiter, le vampire s'engagea silencieusement à sa suite et monta les quatre étages derrière sa victime qui pénétra finalement chez elle, sans prendre la peine d'être silencieuse, ce qui laissait supposer que le fêtard n'avait ni femme, ni enfants. Et alors que l'inconnu allait fermer sa porte, Nael glissa son pied dans l'ouverture, bloquant le battant dans un bruit étouffé.
L'homme eut besoin de quelques secondes avant de comprendre, et aussitôt le vampire mit un doigt sur ses lèvres, lançant un regard complice à son repas qui ne comprit pas et laissa entrer Nael dans l'appartement.
Et tandis qu'il refermait la porte en tournant le dos au vampire, ce dernier s'approcha de lui et lui brisa le cou d'un mouvement rapide avant d'étaler le corps sur le sol et de déchirer l'épiderme de sa victime au niveau de la jugulaire.

Une dizaine de minutes plus tard, Nael ressortait de l'immeuble, sans bruit, laissant dans le couloir de l'appartement un homme vidé de son sang, la nuque brisée.

Le vampire courait, à présent. Il retournait chez lui, alors que le Soleil faisait son apparition pour une nouvelle journée.
Son meurtre nocturne n'occupait en rien son esprit. Le remord ne le rongeait pas et aucun malêtre ne s'était emparé de lui. En réalité, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, c'était plutôt comme si après toutes ces années de régime végétarien, les choses étaient rentrées dans l'ordre, chaque chose à sa place, comme il l'aurait sans doute été préférable depuis le début.
Mais en cet instant, tout ses pensées étaient tournées vers Lizzy.
Attendre le lever du Soleil avait été très difficile, et dès que les premiers rayons étaient apparus à l'Est, il avait commencé à courir à une vitesse folle, espérant de tout coeur que la vampire ne s'était pas dérobée à lui, à cause de son choix, ou encore qu'elle ne fut en colère et lui interdise de rentrer.
Tout au long du chemin, ses inquiétudes s'étaient renforcées, et lorsqu'il arriva enfin devant leur maison, Nael s'arrêta pour écouter les bruits alentours. Et alors, son coeur mort s'affola - il aurait battu à tout rompre s'il n'avait été inactif depuis près d'un demi-siècle - et ses muscles se tétanisèrent.

A pas lents, il grimpa les marches du perron et poussa la porte d'entrée.
Lizzy ne pouvait qu'être allée chasser.
Mais comment expliquer alors l'absence des clés de sa voiture ?
Elle était partie en ville, elle allait revenir.

Le vampire monta les marches menant à leur chambre, et ses entrailles se déchirèrent lorsqu'il remarqua l'armoire vidée, le battant encore entre ouvert, comme si l'on était parti en vitesse.
Un petite boîte sur le sol attira son attention et il se pencha pour la ramasser, tendis que son entre avait un nouveau soubresaut.
Des lentilles de contact colorées.
Elle avait tout prévu pour lui, encore jeune vampire végétarien qui ne se contrôlait que peu. Au cas où il aurait eu une défaillance, pour cacher la couleur de ses yeux. Et sa défaillance, il l'avait eue. Seulement, il n'en avait pas honte, et ç'avait été la pire erreur de sa vie, pire encore que sa fuite lâche au décès de sa mère, pire encore que tous ces déboires d'adolescent qui avaient mené à la perte de ses parents.
Comme un automate, il redescendit au rez-de-chaussée et découvrit un bout de papier avec l'écriture fine de Lizzy, déposé sur un meuble dans le hall.

A chacun ses choix, a chacun de les assumer
à toi pour l'éternité.

Elizabeth Jane Reily

Ses mains commencèrent alors à trembler, et il agrippa la première chose qu'il avait à sa portée pour l'envoyer éclater en morceaux contre le mur avant de tomber sur le sol, secoué de douleur.

De toutes les personnes qu'il avait réellement aimées, aucune n'était jamais restée, et ce, toujours par sa faute.

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